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Communiqué de presse |

Proposition de révision du règlement sur l'agriculture biologique

Il faut soutenir les producteurs et rassurer les consommateurs

Dans un contexte de croissance de la consommation, la Commission européenne et Dacian Ciolos, le Commissaire européen à l'Agriculture, ont proposé de mettre en œuvre une révision du dernier règlement européen bio datant de 2007. Ce texte a été présenté aujourd’hui par La Commission européenne.

Pour José BOVE, Vice-président de la commission de l’Agriculture et du Développement rural du Parlement Européen :

«Cette révision s'explique, en premier lieu, par le risque de disparition de la confiance des consommateurs face au manque de transparence du commerce des produits biologiques et d'efficacité des contrôles.

De plus, le fait que la demande pour des produits bio augmente alors que cette offre d'origine UE ne suit pas ou se réduit met en évidence le besoin d'harmoniser le soutien nécessaire aux agriculteurs bio dans l'UE.

Rappelons-nous les scandales qui ont fait la une de l’actualité sur l’origine des produits agricoles ou cuisinés. L’agriculture biologique ne doit pas être victime de crises du même ordre.

Sans complication excessive, tant pour les critères de conversion (durée, soutiens publics, adaptations spécifiques aux petites fermes et aux petites entreprises) que pour le contrôle en continu des produits, c’est la puissance publique qui doit être la garante vis-à-vis des consommateurs et non les intermédiaires des filières ou la grande distribution qui adaptent fréquemment à la baisse ceux-ci en fonction de la croissance de la demande. 

La Commission européenne propose de renforcer les contrôles des produits par des tests sur les résidus de pesticides et elle suggère de réduire le nombre d'exceptions concernant certains ingrédients et formes de production bio.

il faut également prendre en compte la difficulté de produire bio sans résidus si les voisins conventionnels ne prennent pas les mesures de précaution contre une possible pollution. Les frais de tests supplémentaires ne peuvent pas être supportés que par les producteurs bio. Il faut plutôt appliquer le principe de "qui pollue paye" si des pesticides étaient identifiés dans les tests.

C'est pourquoi, la responsabilité économique des pollutions non intentionnelles ou dues à des causes extérieures entraînant des retraits de produits et des pertes économiques pour les producteurs en agriculture biologique doivent être couvertes et indemnisées au regard de la responsabilité des auteurs ou acteurs à l’origine des dommages causés. Nous veillerons en particulier à ces éléments cruciaux au cours des discussions à venir.»

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José Bové
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