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Communiqué de presse |

Les Verts / ALE appellent à une loi ambitieuse et contraignante sur les droits sociaux

Union sociale

Le 1er mai, dans toute l’Europe, nous célébrerons les droits sociaux et les droits des travailleurs. Le groupe des Verts / ALE au Parlement européen a saisi cette occasion pour mettre en avant une série de propositions pour une véritable union sociale (1).

Malgré la richesse des États membres de l'UE, près d'un citoyen européen sur quatre est menacé de pauvreté ou d'exclusion sociale. Le chômage reste très élevé dans l’Union: 20 millions d’Européens n'ont pas d'emploi. De plus, des millions de personnes ayant un emploi ne peuvent pas joindre les deux bouts: un travailleur sur huit est menacé de pauvreté.

Tenir les promesses sociales est essentiel pour rétablir la confiance des citoyens dans l'Union européenne, déclare le président des Verts / ALE, Philippe LAMBERTS:

« L’Union européenne telle qu’elle est dirigée actuellement demeure avant tout une Europe pour les grandes entreprises et non une Europe pour les citoyens. Afin de gagner la confiance des citoyens dans le projet européen, il est crucial qu'au lendemain des élections européennes, une véritable Union sociale dotée de droits sociaux voit le jour. Avoir mis sur pied le « pilier européen des droits sociaux» est une bonne chose. Mais cela ne reste qu'un ensemble de principes très généraux. Nous appelons à un corpus juridique contraignant au niveau de l'UE et des États membres qui définisse un niveau minimum ambitieux de droits sociaux et d'obligations politiques vis-à-vis des citoyens européens. »

"Grâce à l'union sociale, la politique sociale ne pourrait plus être considérée comme étant moins importante que les règles économiques. Il ne suffit pas de rendre les règles budgétaires plus responsables socialement ni de se contenter de proclamer de grands principes de politique sociale sans valeur juridique.  Les responsabilités sociales de l'UE et de ses États membres doivent se fonder sur un socle juridique propre et solide pour que les droits sociaux ne puissent être subordonnés à des considérations budgétaires ou économiques à court terme. "

 

Karima DELLI, Présidente de la Commission des transports, ajoute:

«Bien que l’Union européenne n’ait pas autant de compétences en matière de politiques sociales que dans d’autres domaines, beaucoup peut et doit être fait au niveau européen.

Nous avons besoin d'un système de revenu minimum garanti adéquat dans l'ensemble de l'UE. Celui-ci devrait être fixé à au moins 60% du revenu médian de chaque pays. Ce système devrait être associé à un mécanisme d’assurance-chômage ouvert aux pays de la zone euro, ainsi qu'à tout autre pays souhaitant y adhérer. Il devrait être en mesure de soutenir les régimes nationaux en cas de choc économique temporaire d'une partie de l'UE. Un tel stabilisateur automatique est essentiel pour permettre aux États membres en crise de se relever de manière ordonnée sans sombrer dans le cercle vicieux de réduction des dépenses consacrées aux services sociaux essentiels ni d'être contraints d'emprunter sur des marchés difficiles."

 

 

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17.07.2023

Député(e)s responsables

Karima Delli
Karima Delli
Député-e
Philippe Lamberts
Philippe Lamberts
Coprésident-e

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